mercredi 19 janvier 2011

algerie

Issu donc d'une école, peut-on le dire, française, il avait le privilège de maîtriser la langue de Voltaire qui suscitera son appétit à la lecture. Il lut alors Mouloud Mammeri, Albert Camus, Jean Amrouche … et Mouloud Feraoun. Mais en 1968, la loi de Boumédiène portant l'arabisation de l'école - Ahmed Taleb alors, ministre de l'éducation s'en est chargé - vint tel un coup d'épée. Lounès la considérait arbitraire, telle une provocation, et même une agression à toute une région de l'Algérie qu'est la Kabylie. Il éprouvait dès lors un rejet catégorique à la langue arabe et de même à l'école coranique de l'époque dite « Zawiya ». Bien que conscient du danger auquel il s’exposait par cette décision il n'hésitera guère, plus tard, à crier haut et fort que le FIS, plutôt tous les intégristes soient un produit, pur et net, d'une école algérienne sinistrée.

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