Après "l'indépendance" en 1962, la paix semblait s'installer, et la violence chercher un autre compartiment. Cependant, juste une année plus tard, la violence reconquiert la Kabylie. De cette façon, Lounès et sa génération assisteront au conflit qui opposera le régime de Ben Bella, président de "l'Algérie indépendante", aux officiers de la wilaya III à leur tête Hocine Ait Ahmed président du FFS (Front des forces socialistes). Le conflit a fait plus de 400 morts et des milliers de blessés. Krim Belkacem, un grand homme politique, signataire des accords d'Évian, s'est démarqué de ce conflit. Matoub considérait cet antagonisme comme première déchirure de la Kabylie, mais ce qui le traumatisera le plus est le fait que, 23 ans plus tard - c'est-à-dire -en 1985, ces deux personnalités (Hocine Aït Ahmed et Ben Bella), en conflit aigu, se rencontrent dans l'objectif de constituer une alliance contre le régime en place; il qualifia cette initiative d'absurde et aberrante ! En produisant un album pour exprimer son rejet à cette fallacieuse alliance, il a été traité par certains titres de la presse française, de fasciste.
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